Outils pour utilisateurs

Outils du site


hwt:fst

La signification des paramètres fstab (UUID - LABEL)

Montage traditionnel

Le fichier fstab est très important car c'est lui qui va permettre le montage des périphériques locaux ainsi que distants.
La notion de “montage” signifie que le système va activer un périphérique (une ressource) vers un un endroit du système de fichier pour que lui même ou quelqu'un d'autre y aie accès. On dira donc que l'on monte un disque dure dans un dossier. :-)
Pour plus d'infos voire aussi ce lien. fstab

En langage Unix:
- pour un périphérique on parlera de “Ressource
- l'endroit ou on pourra accéder aux données s’appellera le “Point de montage”.

# nano /etc/fstab
# <file system> <mount point>   <type>  <options>       <dump>  <pass>
# / was on /dev/sda1 during installation
UUID=155dd044-f63c-4b7b-908b-b0cf150d71ee /               ext4    errors=remount-ro 0       1
# /home was on /dev/sda3 during installation
UUID=494edf45-8691-4f13-b38f-36ea57e9c65e /home           ext4    defaults        0       2
# swap was on /dev/sda2 during installation
UUID=6d910ac9-42d2-41bf-bc3a-76135ddfc290 none            swap    sw              0       0

#Ressource      Point de montage 
/dev/sr0        /media/cdrom0   udf,iso9660 user,noauto     0       0
/dev/sr1        /media/cdrom1   udf,iso9660 user,noauto     0       0

<file systems> - définit l'équipement de stockage (ex : /dev/sda1).
<dir> - indique à la commande de montage où monter le <file system>.
<type> - définit le type de système de fichiers pour monter le support ou la partition.
Un grand nombre de systèmes de fichiers sont supportés, par exemple : ext2, ext3, ext4, reiserfs, xfs, jfs, smbfs, iso9660, vfat, ntfs, swap, and auto. Le type 'auto' laisse la commande de montage deviner quel type de système de fichiers utilisés, cela peut être pratique pour les supports tels que les CD ou DVD.
<options> - définit des options particulières pour les systèmes de fichier. Certaines options sont pour le système de fichiers lui même.

Les options les plus répandues sont :

auto - le système de fichiers sera monté automatiquement au démarrage, ou quand la commande 'mount -a' sera joué.

noauto - le système de fichiers est monté que quand on lui demande de le faire.

exec - autorise l'exécution de binaire qui sont sur cette partition (par défaut).

noexec - n'autorise pas l'exécution de binaires sur le système de fichier.

ro - monte le système de fichiers en lecture seulement.

rw - monte le système de fichiers en lecture et en écriture.

rsize - permet de donner une taille pour le cache en lecture exemple rsize=1024

wsize - permet de donner une taille pour le cache en écriture exemple rsize=1024

sync - Les entrées/sorties (I/O) devraient être faites de manière synchrone.

flush - option spécifique pour le FAT afin de vider les données plus souvent, cela permettant aux fenêtres de copie et aux barres de progression de rester ouverte jusqu'à ce que les éléments soient sur le disques.

user - permet à n'importe quel utilisateur de monter le système de fichiers (cela implique noexec, nosuid, nodev à moins qu'il n'y ait overridden).

nouser - autorise seulement le compte root à monter le fichier système (par défaut).

defaults - paramètres de montage par défaut (équivalent à rw,suid,dev,exec,auto,nouser,async).

suid - autorise les opérations sur les bits suid et sgid. Le plus souvent cela permet d'autoriser un utilisateur sur un ordinateur à exécuter un binaire avec une élévation temporaire des privilèges dans le but d'effectuer une tache spécifique.

nosuid - bloque les opérations sur les bits suid et sgid.

noatime - Ne pas mettre à jour la date d'accès sur l'inode pour le système de fichier. Cela peut aider les performances.

nodiratime - Ne pas mettre à jour la date d'accès aux répertoires sur l'inode pour le système de fichier. Cela peut aider les performances.

relatime - mettre à jour la date d'accès sur l'inode par rapport au modification ou au changement de date. La date d'accès est mise à jour seulement si le dernier accès est antérieur à la dernière modification ou changement de date (similaire à noatime mais ne casse pas mutt ou les autres applications qui ont besoin de savoir si le fichier a été lu depuis la dernière fois qu'il a été modifié). Cela peut aider les performances.

<dump> - est utilisé par l'utilitaire dump pour décider quand faire des sauvegardes. Quand il est installé, dump vérifie le chiffre inscrit et décide si le système de fichiers doit être sauvegardé.

  • Les valeurs possibles sont 0 et 1.
  • Si 0, dump va ignorer le système de fichier.
  • Si 1, dump fera une sauvegarde.

La plupart des utilisateurs n'auront pas dump d'installé, ils pourront donc inscrire 0 dans le champ <dump>.

<pass> - fsck lit le chiffre <pass> et détermine dans quel ordre les systèmes de fichiers vont être vérifiés.

  • Le champ peut prendre les valeurs 0,1 et 2.
  • Le système de fichiers root devra avoir la priorité la plus haute : 1, tout les autres systèmes que vous voulez vérifier devront avoir un 2.
  • Les systèmes de fichiers avec un <pass> à 0 ne seront pas vérifier par l'utilitaire fsck.

Montage des ressources avec LABEL

Labels
Les équipements et les partitions ont besoin de posséder un label avant tout. Pour faire cela, vous pouvez utiliser les applications classiques comme gparted pour apposer un label ou vous pouvez utiliser e2label pour les partitions ext2, ext3, et ext4. Garder à l'esprit que tout les systèmes de fichiers ne supportent pas les labels (ex: FAT). Les labels peuvent aller jusqu'à 16 caractères de long. Chaque label devra être unique pour éviter les conflit.

Un équipement ou une partition ne devront pas être montés avant d'être labellisés. Vous devrait d'abord démarrer depuis un Live(CD/DVD/USB) avant de pouvoir inscrire un label avec des applications comme gparted, ou e2label pour les partitions de type ext :

# <file system>        <dir>         <type>    <options>             <dump> <pass>
LABEL=Debian           /             ext4      defaults              1      1

Testé et opérationnelle chez Léomiga

# <file system>        <dir>                   <type>  <options>
LABEL=servertorrentout /media/servertorrentout auto    nosuid,nodev,nofail,x-gvfs-show,x-gvfs-name=servertorrentout 0 0
LABEL=servercommon     /media/servercommon     auto    nosuid,nodev,nofail,x-gvfs-show,x-gvfs-name=servercommon 0 0
LABEL=servertorrentin  /media/servertorrentin  auto    nosuid,nodev,nofail,x-gvfs-show,x-gvfs-name=servertorrentin 0 0
LABEL=RAID             /media/RAID 	       auto    nosuid,nodev,nofail,x-gvfs-show,noauto 0 0

Montage des ressources avec UUID

UUID
Les UUID sont générés par les utilitaires qui construisent les systèmes de fichiers (mkfs.*) lorsque vous en créez un. blkid vous montrera l'UUID des équipements et partitions montés :

# blkid
/dev/sda1: UUID="6a60524d-061d-454a-bfd1-38989910eccd" TYPE="ext4"

Un exemple de /etc/fstab utilisant les identifiant UUID :

# <file system>                             <dir>   <type>    <options>       <dump> <pass>
UUID=6a60524d-061d-454a-bfd1-38989910eccd   /       ext4      defaults          1      1

Montage des ressources avec LABEL sous FreeBSD

Lors de l'initialisation du système, le noyau FreeBSD créé les fichiers spéciaux de périphériques à mesure que les périphériques sont détectés.
Cette méthode de détection des périphériques soulève quelques problèmes, par exemple que se passe-t-il si un nouveau disque est ajouté par l'intermédiaire de l'interface USB? Il est très probable qu'un disque flash se verra proposer le nom de périphérique da0 et le périphérique original da0 déplacé en da1. Cela sera à l'origine de problèmes de montage des systèmes de fichiers s'ils sont listés dans /etc/fstab, en fait cela pourra tout simplement empêcher le démarrage du système.

Une solution à ce problème est d'« enchaîner » les périphériques SCSI afin que tout nouveau périphérique ajouté sur la carte SCSI se voit assigné un numéro de périphérique non-utilisé. Mais qu'en est-il des périphériques USB qui peuvent remplacer le premier disque SCSI? Cela se produit parce que les périphériques USB sont en général détectés avant la carte SCSI. Une solution est de brancher ces périphériques qu'après le démarrage du système. Une autre méthode serait de n'utiliser qu'un seul disque ATA et de ne jamais lister de périphériques SCSI dans le fichier /etc/fstab.

Une meilleure solution existe. En employant l'utilitaire glabel, un administrateur ou un utilisateur peut attribuer un label à chacun de ses disques et utiliser ces labels dans /etc/fstab. Comme glabel conserve le label sur le dernier secteur du support concerné, le label persistera après redémarrage du système. En utilisant ce label comme un véritable périphérique, le système de fichiers pourra toujours être monté indépendamment du fichier spécial de périphérique utilisé pour y accéder.

Cela se fait sans préciser qu'un label sera permanent. L'utilitaire glabel peut être utilisé pour créer des labels persistants et des labels éphémères. Seul le label persistant sera conservé après redémarrage du système. Consultez la page de manuel de glabel(8) pour plus d'information sur les différences entre labels.

Types et exemples de labels
Il existe deux types de label, un label générique et un label de système de fichiers. La différence entre les labels est le système d'auto-détection associé avec les labels permanents, et le fait que ce type de label sera persistant après redémarrage du système. A ces labels est attribué un sous-répertoire spécifique de /dev dont le nom sera basé sur le type de système de fichiers. Par exemple, les labels de systèmes de fichiers UFS2 seront créés dans le répertoire /dev/ufs2.

Un label générique disparaîtra au redémarrage suivant. Ces labels seront créés dans le répertoire /dev/label et sont parfaits pour faire des expériences.

Les labels permanents peuvent être placés sur le système de fichiers en utilisant les utilitaires tunefs ou newfs. Pour créer un label permanent pour un système de fichier UFS2 sans endommager de données, utilisez la commande suivante:

# tunefs -L home /dev/da3

Avertissement: Si le système de fichiers est plein, cette opération pourra entraîner une corruption des données; si le système de fichiers est plein, alors la première chose à faire sera de supprimer les fichiers inutiles et non pas l'ajout de labels.

Un nouveau label devrait désormais apparaître dans /dev/ufs2 et pourra être ajouté à /etc/fstab:

/dev/ufs2/home		/home            ufs     rw              2      2

Le système de fichiers ne doit pas être monté lors de l'utilisation de tunefs.

Le système de fichiers peut, maintenant, être normalement monté:

# mount /home

La commande suivante peut être employée pour supprimer le label:

# glabel destroy home

A partir de cet instant, aussi longtemps que le module du noyau geom_label.ko est chargé au démarrage avec /boot/loader.conf ou que l'option GEOM_LABEL est présente dans le noyau, le fichier spécial de périphérique peut changer sans effet négatif pour le système.

Les systèmes de fichiers peuvent également être créés avec un label par défaut en utilisant l'option -L avec newfs.
Consultez la page de manuel de newfs(8) pour plus d'information.

Un petit Clic sur “Beastie” pour savoir comment gérer les LABEL sous FreeBSD.


Administration Système

hwt/fst.txt · Dernière modification : de 127.0.0.1